Pour ceux qui ne connaissent pas encore Klättermusen, c’ est une entreprise suédoise qui fabrique du matériel pour les activités de pleine nature. A partir du 1er mars 2009 Klättermusen va mettre en place un nouvel outil (développé par leur soin) pour évaluer l’impact environnemental de leurs produits: l’ECO-index.
L’ECO-index prend en compte 10 critères d’évaluation tels que la fin de vie du produit, l’impact environnemental de l’imprégnation de la membrane, l’origine des matériaux (fossile, naturel…), la recyclabilité dans les systèmes existants, la biodégradabilité… L’objectif de cet outil est avant tout de permettre à l’entreprise de connaitre l’empreinte écologique de chacun de ses produits et de communiquer sur ses progrès en matière de d’éco-conception année après année auprès de ses clients.
« We want to have an environmental classification in which we self-critically inform the consumer how far we have come with our environmental work on each item. The ECO-index is also an internal yardstick with which the company can see if it is doing a good job » Peter Askulv, fondateur de Klättermusen.
Klättermusen n’a donc pas attendu que la législation oblige les fabricants de matériels outdoor à mesurer l’empreinte écologique de leurs produits et à en informer les utilisateurs.
L’outil n’est certainement pas parfait comme le souligne Peter Askluv, mais il va évoluer en fonction des connaissances que l’entreprise va acquérir. Il invite d’ailleurs cordialement l’industrie des sports outdoor à le copier…
Parmi les produits « eco-conçus » de la marque scandinave on trouve une gamme de sac à dos pour la randonnée fabriquée à partir de vieux filet de pêche en nylon.
Enfin, pour boucler la boucle… Klättermusen a mis en place un système de « consigne » qui permet de récupérer de quelques pièces lorsque l’on ramène sa vieille veste ou bien son vieux sac! Le matériel ainsi récupéré est soit réutilisé pour refabriquer de nouveaux produits soit réparé et donné à des associations caritatives.
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