AIR était présente sur l’EEM, un congrès européen sur la mécatronique. Mais qu’est ce que la mécatronique ? C’est l’association de domaines d’activités distincts tels que la mécanique, l’électronique, l’informatique et les NTIC pour penser les usines du futur. Innovation donc.
La mécatronique est un levier d’innovation dans la mesure où l’industrie 4.0* tend à se développer autour de la numérisation poussée à l’extrême. On parlerait alors non pas, dans ce cas précis, d’objets connectés mais bien d’usine connectée. Et lorsqu’on parle d’usine connectée, on fait référence à la notion de smart industry. Leur mise en place devra intégrer les Social Mobility Analytics Cloud (SMAC). Ainsi dans un monde où l’internet des objets est de plus en plus présent, l’extension physique de l’objet se fera jusqu’à son lieu de production. Ainsi cette smart industry va remodeler l’entreprise et la place de l’Homme y sera fondamentale. La France commence à prendre conscience de ce nouvel enjeu lorsque l’Allemagne s’y intéresse depuis 2011.
Yannick Frein, professeur à Grenoble INP nous a présenté une prospective des systèmes de production à l’horizon 2030 dans le cadre de ses recherches pour FUTURPROD. Qu’en ressort-il ? Peut importe le domaine dans lequel on innove, on retrouve les mêmes préoccupations sur le long terme : on parle de synergie organisationnelle, de sécurité, d’éco-conception, de modes d’actions publiques; on veut penser les nouvelles technologies dans leurs usages et leur cycles de vie.
Enfin, dans le cadre d’une réflexion autour de l’usine du Futur, la présentation de l’Unité de Pilote à Dispositif Partagé (UPDP) qu’a mis à disposition le Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM) pour plus d’une dizaine de projets en dix ans prouve que les synergies par la mutualisation des machines permet de relever les défis technologiques et de s’inscrire dans une démarche d’innovation.
*L’industrie 4.0 fait suite aux trois premières révolutions industrielles : après la machine à vapeur, l’électricité et l’électronique.
