Quand j’ai fini mes études d’ingénieur-maître en Environnement en 2002, nous étions parmi les premiers à être formés aux technologies environnementales.
Il a pourtant fallu quelques années pour que le Monde comprenne que notre société allait trop vite, trop loin.
C’est notamment grâce à des films comme « Une vérité qui dérange » du vice-président américain Al Gore en 2006 que la conscience d’une planète avec des ressources fragiles et épuisables s’est faîte.
L’univers de la publicité l’avait bien intégré à l’époque car on a vu se multiplier dès 2007 des centaines de publicités avec des fleurs qui s’échappaient des pots d’échappement des voitures, des slogans « Protège l’environnement » ou « Ecologique » pour n’importe quel produit. Le Greenwashing était né !
Pourtant, grâce à cette surexposition médiatique de la protection de l’environnement, de nombreuses entreprises et des millions de citoyens se sont intéressés à ce sujet.
Dès lors l’Environnement est devenu :
- « bankable » pour des entreprises qui proposaient de vraies solutions environnementales (peintures sans solvant, ampoules LED, alimentation bio…)
- attirant pour une nouvelle partie de la population : les Consomm’Acteurs
Petit à petit, cette petite frange de la population dont je fais partie s’est agrandie, nous voulons comprendre d’où viennent les produits et comment ils ont été faits. Nous voulons que notre territoire soit plus autonome au niveau alimentaire, au niveau énergétique et que notre argent ne parte pas dans des paradis fiscaux.
Nous savons (même s’il faut se le rappeler régulièrement) que le bonheur vient de l’intérieur de soi et non pas de l’extérieur !
Nous nous rendons compte aussi que nous manions mieux l’ordinateur et le smartphone que le tournevis ou la canne à pêche mais quand nous réparons nous-même notre lave-vaisselle ou notre vélo, c’est une source incroyable de fierté !
Le programme de ce 2ème Positive Action Festival a ainsi été imaginé pour que toute la famille puisse apprendre des compétences concrètes pour un mode de vie positif et durable par le FAIRE car comme disait Albert Einstein « Les connaissances s’acquièrent par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information »